Très rapidement, les parents d’Anton Bruckner(1824-1896) détectent les dons musicaux de leur fils qui pratique le violon, l’orgue et le chant. A 10 ans, il est en mesure de remplacer son père à l’orgue paroissial.
Son père étant décédé jeune, il entre comme chanteur à la manécanterie de l’abbaye voisine de Saint Florian: il y fera son apprentissage de musicien.
Désirant enseigner, il intègre l’Ecole Normale et devient instituteur tout en poursuivant ses études de musique.
Après avoir enseigné à son tour à l’abbaye de Saint Florian, il se rend à Vienne où il passe brillamment l’examen du Conservatoire. Il sera lui-même plus tard professeur d’orgue, d’harmonie et de contrepoint dans ce même établissement.
Il connaît la gloire de son vivant, rencontre Berlioz et Wagner. Invité à jouer à Notre Dame de Paris, il compte dans son public des compositeurs tels que Franck, Saint-Saëns, Gounod qu’il impressionne avec ses fugues improvisées. Gustav Mahler sera son élève.
Si Bruckner fait incontestablement partie des plus grands symphonistes, il a également composé un grand nombre d’œuvres religieuses: un Te Deum, 7 messes, 3 requiems et de nombreux motets dans lesquels il a initié un renouvellement de la musique sacrée par référence au style de la Renaissance. La piété, la foi chrétienne s’y expriment à travers des formes simples, et le texte latin y est régulièrement employé.
Anton Bruckner est inhumé dans l’abbaye de Saint Florian et repose dans une crypte située sous l’orgue..
Extrait de ses œuvres enregistrées par le C.M.C.